“Je cries à toutes filles mercis” and two other erotic novels of Olivier Mathieu

 

Olivier Mathieu’s new book “Je cries à toutes filles mercis” is out now and can be ordered from him via his homepage.
Today Max got his example and he really enjoyed reading in it, literally engulfing the first pages.

We are happy to provide you some excerpts from this noteworthy book and we definitely suggest to enrich your library with this novel.

Pourquoi ai-je aimé David Hamilton?
C’était un homme qui, en France et au vingtième siècle, disait de son propre
milieu, celui de la photographie, qu’il ne s’y connaissait aucun ami.
David Hamilton tenait farouchement à son indépendance et n’était membre
d’aucun club, d’aucune association, d’aucune loge, d’aucun mouvement, d’aucun
syndicat, d’aucun parti.
David Hamilton constatait qu’il avait passé chez ses anciens employeurs les
années les plus ennuyeuses de sa vie.
David Hamilton déclarait noir sur blanc que ses éditeurs étaient des incompétents.
David Hamilton, né à Londres, médisait des Anglais.
David Hamilton se gaussait des pseudo-révolutionnaires. Et de la pseudo-avant-
garde artistique.

***

David Hamilton, l’homme qui n’aimait pas les femmes.
David Hamilton, l’homme qui aimait, c’est tellement différent, les jeunes filles!
David Hamilton disait: Un pour cent du monde est blond.
Puis il photographiait les filles brunes comme les blondes.
David Hamilton, ami de l’éternité, de la beauté, du classicisme.
David Hamilton était un homme libre.
David Hamilton confiait: «Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours refusé
de me conformer. Je me suis insurgé de façon subtile mais ferme contre la banalité
du monde où j’étais né. Je n’ai jamais accepté la vie telle qu’on me la présentait et
j’ai toujours cherché des horizons meilleurs en fuyant la grisaille de Londres»…
Une toute petite goutte de nectar au milieu des égouts du monde moderne.
Voici ma définition de l’oeuvre de David Hamilton.
Est-il étonnant qu’Olivier Mathieu ait aimé David Hamilton?
Un jour, Roland Jaccard m’a écrit ceci: «David Hamilton vous doit beaucoup».
C’était comme si le compliment me fût venu, d’outre-tombe, de David Hamilton
en personne.

On ne retrouve jamais les jeunes filles, toutes les filles, celles qu’on a eues,
celles qu’on a perdues, celles qu’on n’a jamais eues, qu’en les écrivant.
Voilà, c’est fait.

***

Ironie du destin, peut-être les jeunes filles les plus mystérieuses, les plus essentielles,
les plus lacérantes resteront-elles absentes de l’inventaire donjuanesque,
de tout catalogue de Pierre Louÿs, de tout album de David Hamilton, des romans
de Roland Jaccard et de ces Mémoires éphébophiles.

***

Ma philosophie de la Jeune Fille a été celle de l’érotisme envisagé comme un
jeu. Dans l’oeuvre photographique de David Hamilton, tout pareillement, il n’y a
pas de sexe. Pas de sexe génital, en tout cas, parce que le sexe génital n’est pas
intéressant. La pénétration, c’est de la boucherie. J’ai préféré que les nymphettes
me prodiguent des fellations. J’ai privilégié le cunnilingus. Vive le monde idyllique
– mille fois plus réel que l’autre – de la pure sensualité hamiltonienne. Il avait
mille fois raison aussi, le personnage du film Emmanuelle qui définissait l’érotisme
comme l’art d’humaniser l’acte sexuel. L’érotisme authentique est le règne des jeux
enfantins, des étreintes saphiques, et de la passion suprême de Humbert Humbert
pour Lolita. David Hamilton ne m’aurait certes pas contredit. Je suis heureux et
fier que mon existence entière ait été inspirée par une sensualité non génitale,
libérée de la pornographie qui est celle de la pénétration.
A toutes les putains, à toutes les coquillardes, à toutes les passantes, à toutes
les jeunes filles de David Hamilton, à toutes les héroïnes de Roland Jaccard, à
toutes les Lolitas de Vladimir Nabokov, aux filles qui m’ont perdu, aux filles qui
m’ont sauvé, à toutes les pures salopes, à toutes les salopes pures, je crie à toutes
filles mercis.
A toutes filles auxquelles un souvenir était dû, mercis!

Beside this new book of Olivier Mathieu we also point out the following two books of him.


“Jouissive à Venise” and “Châteaux de Sable” which means “Castle made of Sand” are two erotic novels linked together by the fact that they are both devoted to the girl friend of the author.

The story of the first book is about a boy meeting a young girl and asking her if she likes fellatio. He also tells her that he is equipped with a small cock with the intention to find out if she is up to more than only the physical part of sexual interaction. He firmly believes that the brain is the most important sexual organ and he is not interested in a girl who’s sexuality is limited to genital sex.
Her answer pleases him and so they both agree to meet for a week in Venice.
The novel tells the story of this seven days of love and also allows us an insight into the history of the venetian writers of the 18th. century.
Above all the book is about the myth that a man needs to have a big sexual organs to live a fulfilled sexual life and to satisfy his partner. A myth brought to life by our modern culture and the sex industry while, in fact, there where cultures in which just the opposite was en vogue.

The second book, “Château de Sable” is the continuation of “Jouissive à Venise” and it describes the evolution of the characters on their way to the next erotic stage.
Basically it is the story of a person who wants to life in an anti conformal way, even in therms of sensuality.
He prefers emotion to sex and rejects the common way of making love while putting his principles (righteous or not) into practice.
And, to his own amusement, he is very successful in doing so.

Max is sure that Olivier Mathieus books will be very much to the pleasure of everyone who likes sophisticated erotic literature and the beauty of the French language. Both novels are now part of his selection of preferable books.

Visit Olivier Mathieu’s site!